Mois : juillet 2017

De la création d’image de marque au design d’espace

De la création d'image de marque au design d'espace

Nous avons eu le plaisir d’accompagner Mathieu Dubourdieu dans son processus de création de société. De la création d’image de marque, logo et sa charte graphique, à la création d’un concept de design intérieur pour ses nouveaux bureaux. Découvrez dans cet article les différentes étapes du projet devenu réalité. En quelques mots, l’interview d’Alexandra de Colbert, directrice artistique de l’agence, issue de l’école Penninghen et diplômée de l’E.C.V (école de communication visuelle). 

Alexandra, quelques mots sur le parcours qui t’a forgé et assoie aujourd’hui ton expertise ? 

Je suis forgée par l’expérience, la pratique, l’observation, ma personnalité qui évolue par la curiosité que j’ai à m’intéresser à ce qui peut m’entourer (la matière ou l’humain). 

Quels ont été tes points d’attention dans la demande du client Matiéra Projet ? 

Je récolte le plus d’information possible auprès du client, comprendre son entreprise. Quel message faire passer auprès de ses futurs clients, on peut parfois aller plus loin, parler de ses goûts et passions pour que son logo soit à son image et/ou celle de son entreprise. 

Quelques mots sur les axes de travail de création ? 

J’effectue une recherche sur des inspirations, univers… sous forme de planche Tendance : Compositions, couleurs, matières, formes… puis vient la recherche de police de caractère qui deviendra unique par déformations et/ou assemblages de différentes typographies. Une mise en scène du logo est nécessaire (sur carte de visite, en-tête) Couleurs retenues (symboliques) avec le client et veiller à ce qu’ils fonctionne en tout petit ainsi qu’en noir et blanc (penser aux photocopies). 

La suite des réponses en images

Un logo ancré et solide dans la droiture des lignes en références à l’univers de la construction.

Picasso primitif vu par Mirage Communication

picasso primitif vu par mirage communication

Même un génie se nourrit des autres

Tout d’abord, le plaisir de revenir ou de découvrir ce superbe musée du Quai Branly, qui depuis son inauguration en 2006 par Jacques Chirac ne cesse d’émerveiller ses visiteurs, par la qualité impressionnante des œuvres exposées mais aussi par le bâtiment en lui-même conçu par Jean Nouvel. Chef-d’œuvre architectural, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, notamment avec son magnifique jardin de 18 000 m².

Le musée accueille aujourd’hui sa 100ème exposition temporaire, et peut-être l’une des plus belles : Picasso primitif.

Au travers de 300 œuvres dont 107 réalisées par ce génie de la peinture, admirablement mises en lumière plus ou moins tamisées et en correspondance, cette exposition s’ouvre telle une enquête avec moult documents pour démontrer l’importance des arts primitifs d’Afrique, Océanie, Amérique et Asie chez Picasso. On découvre alors son importante collection de masques, sculptures et autres objets qu’il possédait dans ses différentes maisons et ateliers, attestant une vraie passion et une source d’inspiration évidente qui se révèle au fil de notre déambulation. Après avoir découvert en 1906 un masque du Gabon chez son ami Derain puis ensuite visité le musée d’ethnographie du Trocadéro, l’artiste espagnol reçoit un choc et entame une relation au long cours avec les arts premiers faite d’admiration et de crainte. Cette influence, que certains avaient circonscrite à la période cubiste de Picasso, voit une résonance bien plus large tout au long de sa carrière. Notamment dans la représentation du corps humain, dont le parcours passionnant de l’exposition met en parallèle des œuvres majeures du peintre andalou avec celles d’artistes anonymes d’Afrique ou d’ailleurs qui se répondent dans un envoûtement total.

Voilà bien ce que l’on ressent à la sortie de cette exposition somptueuse, où l’art dans toute sa liberté correspond au-delà des siècles, et où le peintre le plus célèbre du monde rend un vibrant hommage à travers ses créations aux arts primitifs.

Par Michel Monsay
Picasso primitif – Exposition au Musée du Quai Branly jusqu’au 23 juillet 2017 sauf le lundi – Entrée : 10€.